Du 10 juin au 02 juillet 2022


Dehors, cet ailleurs plein de promesses, qui a eut un goût d’interdit. Ce dehors juste devant laporte, ce dehors les yeux au loin, ce dehors hors de moi, ce dehors parfait inconnu et quotidien.Cette rue partagée qui suivant les uns et les autres n’a pas la même couleur, les mêmes odeurs, les mêmes histoires. Ces rues décors de nos vies, de nos errances ou simples déplacements. Ces espaces où suivant nos trajets de vie individuels et collectifs n’ont pas les mêmes champs des possibles. Certains y sont chez eux, d’autres de simples utilisateurs et d’autres encore sont à la marge. Quoi de plus étrange que d’être à la marge du dehors.

Ce projet se développe en trois parties, trois sous projets.

Chacun d’eux oeuvre à l’appropriation par la poésie, par le geste artistique, par l’histoire, par la question de l’espace public, de la rue, du territoire partagé par celles et ceux qui y vivent ou qui y travaillent.
Ces trois propositions s’activent dans une même temporalité, avec des publics différents.

Un passant écrit en marchant de Guillaume Barborini

Le public invité est celui des G.E.M ( Groupe d’entre-aide mutuelle) de Metz
Les participants sont Aline, Aurélien, Brigitte, Christine, Cihan, David, Emmanuelle, Florence, Fred, Hélène, Jessy, Marie-Claude, Nadine, Rose-Marie, Thibault et Vanessa.
Un passant écrit en marchant est une récolte textuelle qui envisage un espace à l’échelle de l’anodin, du « presque rien », du sans conséquence et du fugitif. Une échelle à notre échelle. Sortir et arpenter les rues parce que la vie nous y invite ou nous y contraint, et prendre note. Plus que de révéler un lieu et l’activité qu’il accueille, importe ici l’exercice quotidien que cela implique. Se situer par rapport au lieu. Ces textes sont inscrits à l’aide d’un cache et de blanc de Meudon. Si jusqu’alors les textes étaient ceux de l’artiste, ici il propose de changer son protocole et d’accompagner des groupes dans cette démarche. Ces écrits sont le dernier temps, celui du partage. Ils font suite à des promenades urbaines, où chacun observe, poétise, s’attribue le paysage et celles et ceux qui le traversent. Et donc ces souvenirs écrits seront à nouveau de possible souvenir pour d’autres.

Cartographie poétique et multiple avec Morgane Britscher et Anne Delrez

Avec Abdelhadi, Albert, Alicia, Alizée, Amar, Amélya, Amirkhan Ali, Anfiati, Antoine, Audrey, Audrey, Azra, Basruda, Bastien, Bilal, Bilal, Bosso, Célia, Chérif, Cloé, Daouda Rahim, Daryl, Denis, Dylan, Eléna, Elias, Elmir, Eray, Ermidzhan, Fares, Flomesa, Glory, Gul Som, Hayat, Himmet, Hugo, Ines, Inès, Jean, Jessy, Johan, Julian, Khadija, Khalid, Kiernan, Kimberley, Kimberly, Laetitia, Layna, Léa, Léonnie, Linda, Lotfi, Lyna, Maëlie, Maeva, Mahathéo, Margaux, Marwa, Maxime, Mehdi, Meris, Mohamed, Moussa, Moussa, Muhamed, Muhammad Usman, Mursel, Nexhmije, Nicolas, Océane, Océane, Odilon, Ourou, Quentin, Riadh, Ryan, Safa, Santino, Sergyul, Smajil, Son, Sulayman, Syntyche, Théo, Théo, Théo, Valentin, Warren, Wassim, Yohann, Younes, Younesse, Zakaria et Zoé.

Se promener autour de son établissement scolaire. Se déplacer dans les rues et en découvrir les noms inscrits sur ces plaques. Ces noms choisis pour nommer un espace public. Chercher, avec son professeur d’histoire, qui sont ces gens, supposer du pourquoi ces personnes ont une rue à leur nom. Pourquoi elles font Histoire. Pourquoi leur inscription dans le territoire visible de nos espaces partagés et un acte fort, un acte politique. Pourquoi certains quartiers ne sont que fleurs, arbres et d’autres des hommes célèbres ? Puis, choisir une nouvelle toponymie. Choisir de nouveaux noms de rues, de places, de boulevards. Ils pourront être des noms propres bien sûr mais aussi des noms poétiques, des idées, des noms inventés. Échanger par classe, en débattre.

Je me souviens de Morgane Britscher

Avec de nombreux anonymes et les élèves de première année de l’ESAL-Metz

Ce projet reçoit le soutien de la DRAC Grand Est – Cohésion sociale