Du 05 mars au 04 juin 2022

Vernissage le vendredi 04 mars à partir de 18h.


« Les loyautés » se présente sous la forme d’un corpus de photographies, de tracés et de découpes sur papier.
A partir d’albums de famille, je me suis intéressée aux gestes que je voyais se répéter d’un album à l’autre, d’une génération à l’autre. Me sont apparus des détails, des fragments que j’ai recadré, recomposant ainsi de nouvelles images. 
Ces images, ensuite assemblées sous la forme de diptyques, mettent en relation deux corps à travers les années. Entre le noir et blanc et la couleur, le passé et le présent, ces photographies nous interrogent sur la transmission, ce qui nous lie, ce qui fait que l’on appartient au même clan. La multiplicité des vécus se retrouve fusionnée en un seul corps qui traverse les époques et les individus : le corps familial. 
Ces images, ensuite assemblées sous la forme de diptyques, mettent en relation deux corps à travers les années. Entre le noir et blanc et la couleur, le passé et le présent, ces photographies nous interrogent sur la transmission, ce qui nous lie, ce qui fait que l’on appartient au même clan. La multiplicité des vécus se retrouve fusionnée en un seul corps qui traverse les époques et les individus : le corps familial. 
Ces images, ensuite assemblées sous la forme de diptyques, mettent en relation deux corps à travers les années. Entre le noir et blanc et la couleur, le passé et le présent, ces photographies nous interrogent sur la transmission, ce qui nous lie, ce qui fait que l’on appartient au même clan. La multiplicité des vécus se retrouve fusionnée en un seul corps qui traverse les époques et les individus : le corps familial. 
Ce corps familial, j’ai voulu en dessiner les contours, en tracer la silhouette à partir de photographies de groupe. Figés sur le papier, ces postures évoquent les alliances ou les distances qui s’opèrent inconsciemment au sein d’une famille.
Une autre partie du travail se déploie entre la photographie et la papier : ici, un papier découpé a été apposé sur l’image, de manière à révéler un geste in-vu, là un calque nous empêche de discerner correctement l’image.
Dans ce corpus d’images existent aussi des photographies solitaires, qui en elles seules condensent l’inconscient de nos relations familiales. La photographie a su saisir, à ce moment là, l’apparition de nos loyautés : pactes scellés d’un individu à un autre ou renoncement des corps à exprimer leur individualité. 

Le site de l’artiste : Lise Dua

©la prière-Lise Dua
©photo expo : Romain Vadala