Du 8 décembre 2012 au 12 janvier 2013 


Suspendues entre ciel et terre, feuilles et racines nourries de courants d’air, ces plantes sauront-t-elles trouver dans leurs seules ressources quelque espoir ou raison d’y croire ? Qu’est-ce qui nourrit le visible ? Quelle est la part de responsabilité de l’environnant ? Exposées aux regards de tous ceux qui franchiront la porte de la Conserverie, elles nous raconteront en silence cette famille… la nôtre, les nôtres. Cette proposition fait suite à de précédentes approches plastiques et poétiques réalisées en 2010 et 2011 : « Caïn aime Abel » et « Le passer en travers du silence » où il est autant question de l’individu au sein d’une famille que de son devenir en dedans ou au dehors du groupe. Où il y est aussi question de frontières (in)franchissables qui délimitent tous nos choix et non-choix. L’espace familial s’entend dans un temps si incroyablement long, comme sphère névrotique, territoire à partager ou à conquérir, à co-construire ou bien encore… à détruire.  Le temps d’une vie, pas moins. De plusieurs vies, souvent. Temps décompté.

© Dominique Colson
Exposition collective Cette famille. Une proposition de Sandrine Creusot.